Avez-vous déjà vu un cactus en France, ou même en Europe ?
Si leur présence se fait rare dans nos contrées, elle est commune dans d’autres parties du globe. Pour des raisons d’altitude et de climat très sec, ils abondent par exemple dans le nord-ouest argentin. Ainsi, dans la province de Salta, à seulement 15km de Cachi où je vous emmenais précédemment par la ruta 40, se trouve le parque nacional los cardones qui leur est consacré.
Créé en 1961 sur une superficie de 64 000 hectares, il protège de nombreuses espèces animales et végétales. Il abrite bien sûr de nombreux cactus et permet d’en savoir plus sur leur fonctionnement atypique, que je vous laisse découvrir en images !
Le parc national los cardones est situé dans la province de Salta, dans une zone aride aux montagnes colorées. L’arbre jaune visible sur cette photo est un algarrobillo ou prosopis ferox, caractéristique de cette région.Comme son nom l’indique, la spécificité du parc sont ses cactus ! Il en est très densément peuplé, principalement par l’espèce trichocereus pasacana.La ruta 33, principale route qui traverse le parc, dans une longue et parfaite ligne droite appelée recta del tin-tin.Pour pouvoir se développer, le bébé cactus a toujours besoin d’être situé à côté d’une autre plante, ici une jarilla ou larrea. En effet, celle-ci le protège des gelées comme du fort soleil, et lui apporte de l’humidité au sol. Cette présence conditionne sa difficile survie : il est estimé que des 80 000 graines que peut libérer chaque fruit, seulement une parvient à germer !La croissance du trichocereus pasacana est lente. Au bout de ses 10 premières années de vie, il n’atteindra que 5 cm au maximum. Comme il stocke l’eau dans sa hauteur, il est facilement menacé de mort par déshydratation. Heureusement, une fois passé ce stade, il devient plus robuste et peut atteindre une taille allant jusqu’à 10 mètres d’altitude !Pour retenir l’eau dans ce milieu de vie aride, une autre de ses stratégies est d’avoir une peau imperméable et de ne pas posséder de feuilles, pour limiter les pertes par transpiration. C’est son tronc, vert, qui remplace les feuilles dans le processus de photosynthèse.Un guardaparque, qui s’apprête à partir dès le lever du soleil. Sa maison est située au milieu du parc, magnifique lieu de travail.Lever du soleil sur les montagnes de couleurs du parc national los cardones. Le point lumineux visible dans le ciel n’est pas le soleil… mais la lune !
5 Comments
Didi
Ca fait rêver ces cactus géants ! Je crois en la croissance de mon petit pépé ici dans la chaleur réconfortante de ma cuisine , mais ça, c’était avant de voir tes photos.
Bises le crapahuteur
Du Monde Dans L'Objectif
Hahaha, bonne chance à pépé alors, garde le bien au chaud ! 😉
Bises.
Nasser
Génial ! ça nous fait voyager et apprendre pleins de choses 😉
A bientôt
reichstadt
merveilleux.
bientôt tu pourrais faire un livre de tes aventures.
que de beaux paysages.
nb : contrées et non contrés. enfin je crois 🙂
à bientôt
Du Monde Dans L'Objectif
Salut Pascal !
Merci pour ton suivi assidu, j’ai corrigé cette faute d’orthographe ! 🙂
En vérité oui, j’aimerais beaucoup réaliser un livre de photographies sur mon voyage, ou sur l’argentine, une fois rentré en France. Mais comme je ne l’ai jamais fais, je n’ai pas de contacts dans l’édition et quelques angoisses. Il faudra voir si c’est réalisable à mon retour, mais j’aurais toute la motivation du monde ! 😉
A très vite
Ca fait rêver ces cactus géants ! Je crois en la croissance de mon petit pépé ici dans la chaleur réconfortante de ma cuisine , mais ça, c’était avant de voir tes photos.
Bises le crapahuteur
Hahaha, bonne chance à pépé alors, garde le bien au chaud ! 😉
Bises.
Génial ! ça nous fait voyager et apprendre pleins de choses 😉
A bientôt
merveilleux.
bientôt tu pourrais faire un livre de tes aventures.
que de beaux paysages.
nb : contrées et non contrés. enfin je crois 🙂
à bientôt
Salut Pascal !
Merci pour ton suivi assidu, j’ai corrigé cette faute d’orthographe ! 🙂
En vérité oui, j’aimerais beaucoup réaliser un livre de photographies sur mon voyage, ou sur l’argentine, une fois rentré en France. Mais comme je ne l’ai jamais fais, je n’ai pas de contacts dans l’édition et quelques angoisses. Il faudra voir si c’est réalisable à mon retour, mais j’aurais toute la motivation du monde ! 😉
A très vite